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Pour le dernier comité des projets de l’année, ce ne sont pas moins de sept projets qui ont été soutenus !
Une ancienne gare transformée en espace de partage pour tous, une association qui aide les jeunes majeurs en rupture familiale, de l’accompagnement d’entrepreneures issues de QPV…. Venez découvrir tous ces nouveaux projets soutenus !
![[Titre de l'actualité]](https://fondationgrdf.fr/app/uploads/2020/12/Tous-les-projets.png)
Les femmes entrepreneures, qui représentent 30% de l’entrepreneuriat, sont très fortement impactées par la crise sanitaire et particulièrement les plus fragiles d’entre elles, issues des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Leurs projets ou entreprises relèvent souvent de secteurs directement concernés par la crise sanitaire (commerces, services à la personne…) et elles ne disposent que de peu d’épargne, familiale ou personnelle, permettant de lancer ou de redémarrer une activité. Le projet de l’Adie vise à renforcer les capacités de ces femmes à entreprendre.
Grâce à ce programme, ce seront 55 femmes, résidant en QPV et n’ayant pas accès au crédit bancaire, qui seront ainsi accompagnées en 2021. L’objectif est d’aider les femmes entrepreneures à renforcer leur autonomie, comportementale et financière, et à lancer ou développer leur petite entreprise. Pour les aider, l’Adie va développer 2 Ateliers des Solutions, ateliers spécifiquement tournés autour du développement commercial. Elle va également organiser un café d’entrepreneures et animer une webconférence autour de l’entreprenariat au féminin.
La maison Saint-François est un écosystème composé d’un habitat partagé de 15 places au cœur de Lille ouvert à différents publics (personnes en situation de handicap, étudiant.e.s, personnes âgées). Sur ce même site, une dizaine de salles de 10 à 100 places sont proposées pour l’accueil de publics divers, personnes fragiles avec handicap, entreprises et mouvements pour vivre une expérience de lien social et de sensibilisation à la fragilité, et la reconnaissance de la contribution de chaque individu dans sa situation singulière.
Les principaux objectifs du projet sont :
– Créer du lien social et favoriser la rencontre entre des publics qui s’ignorent ;
– Soutenir des personnes en situation de handicap dans l’inclusion et l’autonomie ;
– Être une réponse à l’isolement relationnel de publics fragiles ;
– Promouvoir l’implication des publics fragiles dans la société.
Chantier d’insertion et appartenant au réseau Cocagne, les jardins montalbanais accueillent en moyenne 30 personnes par an sur une activité de maraichage biologique. Ces personnes sont accompagnées par des encadrants techniques sur l’activité de maraichage et pour se réapproprier les codes de l’entreprise et du travail. Une conseillère en insertion professionnelle les guide pour travailler sur un projet professionnel individualisé et préparer une sortie vers un emploi durable ou une formation qualifiante.
Les jardins veulent aujourd’hui agrandir leur salle de préparation des commandes pour répondre à la demande grandissante en paniers bio et pour améliorer les conditions de travail de leurs salarié.e.s en insertion.
Il s’agit de faire revivre le site de la gare de Felletin, désaffecté depuis 1980, et le transformer en un lieu de vie, d’expérimentations et d’activités ancrées dans ce territoire rural. Un projet participatif de développement culturel, économique et social à travers la création d’un nouvel espace public : un lieu ouvert où l’on peut se retrouver, s’interroger, se former, fabriquer des choses ensemble. La gare accueillera des bureaux associatifs et partagés, un espace de coworking, une cantine participative, un jardin, un espace convivial, un espace d’expositions, d’ateliers et de formations.
Les objectifs du projet sont multiples :
– Réactiver la gare comme un espace de circulation, de diversité et d’échanges ouvert à tous;
– Être un lieu de transmission qui vise à développer les connaissances, les compétences et les activités sur le territoire ;
– Accompagner l’expérimentation artistique et culturelle comme vecteur de transformation et d’engagement individuel et collectif ;
– Accompagner, nourrir et pérenniser des actions à l’échelle locale tout en les articulant avec l’extérieur et contribuer à l’attractivité du territoire.
Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC) accompagne depuis 35 ans les personnes au chômage ou en situation d’exclusion sociale, par la mobilisation bénévole. Face à l’explosion annoncée du chômage du fait de la crise sanitaire, SNC pointe la nécessité d’être plus et mieux présents dans les zones rurales ou délaissées, auprès des publics dits « invisibles ». Pour entrer en contact avec ces publics, éloignés du numérique, SNC a ouvert depuis le 1er confinement un numéro vert pour un 1er contact. Aujourd’hui, SNC souhaite expérimenter de nouvelles modalités d’intervention pour aller à leur rencontre.
Les principaux objectifs de ce projet sont :
– L’ouverture de 3 bureaux à Toulouse, Nancy et Clermont-Ferrand avec 3 animateurs régionaux permanents ;
– La création de groupes de solidarité « volants » pour rencontrer ces publics ;
– La mobilisation des citoyens bénévoles « relais » dans ces territoires, formés à la méthode SNC, et appuyés par des bénévoles volants, distants ;
– La création de liens avec ces personnes souvent en rupture avec les services publics, pour reprendre confiance puis rebâtir progressivement un projet professionnel.
Les jeunes majeurs en rupture familiale, sans ressources, glissent trop souvent vers la rue ou la grande précarité faute de soutien : 1 SDF sur 3 a un parcours au sein de l’Aide Sociale à l’Enfance. À Paris, moins de 1% des sortants de l’ASE se voit proposer un Contrat Jeune Majeur de plus de 3 mois. Pour ces jeunes en rupture familiale, la réussite de l’insertion repose sur 4 piliers : le logement, l’accompagnement social, le lien social et le et le soutien financier. C’est sur les deux derniers piliers, non couverts, que Tirelires d’Avenir a expérimenté une solution inédite. En 2021, il s’agit de permettre à davantage de jeunes d’en bénéficier.
L’objectif du projet est de :
– Fournir une aide financière inconditionnelle et sur-mesure à 50 jeunes majeurs en rupture familiale ;
– Apporter, grâce à la mise en binôme avec un jeune bénévole non exclu, de leur âge, le lien social, les savoir-être et réseaux du monde « normal », pour donner à ces jeunes des clés comportementales, créer des liens avec la société dans laquelle ils aspirent à s’insérer ;
– Déclencher un choc de motivation par la confiance accordée.
Réseau d’acteurs territoriaux, l’Académie des Ruches accompagne depuis 2007 des projets à impact social ou environnemental positif en s’appuyant sur des dynamiques sociales et économiques des territoires. Les Ruches Paris et Saint-Germain-en-Laye ont expérimenté un programme pour améliorer l’insertion professionnelle des publics vulnérables des quartiers politique de la ville de Paris et St-Germain-en-Laye. Des quartiers bien plus touchés que les autres par le chômage, la pauvreté ou l’échec scolaire où les enjeux sociaux, prégnants, sont encore aggravés par la crise sanitaire. Ce programme d’accompagnement à la création d’entreprise et au numérique, d’une durée de 6 mois, est gratuit et s’adresse aux personnes éloignées de l’emploi.
Il y a 4 objectifs d’impact majeurs sur les bénéficiaires :
– Améliorer la confiance en soi et le sentiment de légitimité ;
– Les faire monter en compétences entrepreneuriales et les aides à maitriser les outils de gestion de projet ;
– Former les bénéficiaires du parcours aux outils numériques et bureautiques indispensables pour une insertion professionnelle réussie ;
– Les immerger dans un écosystème de proximité et consolider un premier réseau professionnel.
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