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Comité de novembre : venez découvrir 6 nouveaux projets !

18/11/2020

C’est encore 6 nouveaux projets que le comité des projets, qui s’est réuni le 17 novembre, a décidé de soutenir. Cela porte le nombre total de projets soutenus par la fondation à 22 ! Voici une présentation de ces derniers projets soutenus :

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  • Animafac

La Machine à projets est un programme d’accompagnement gratuit pour aider les porteurs et porteuses de projets associatifs innovants et en lien avec l’ESS à développer et professionnaliser leur structure. Pendant trois mois (en présentiel et à distance), une promotion de porteurs et porteuses de projets associatifs seront accompagné.e.s par Animafac, ses partenaires, une association référente par projet et bénéficieront d’une expertise apportée par des mentor.e.s issu.e.s de structures inspirantes et faisant partie du réseau de plus de 4000 associations d’Animafac réparties dans 27 villes.

L’objectif de l’accompagnement de la Machine à projets est triple : professionnaliser des jeunes porteur.euses de projets, rompre l’isolement social de ces jeunes et apporter un accompagnement adapté au modèle associatif tout en valorisant l’innovation sociale dans l’ESS.

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  • La Fédération Nationale des Centres d’Informations de Droits des Femmes et des Familles (FNCIDFF)

Le projet Info proche aidant.e est mené par la FNCIDFF et fait intervenir 10 CIDFF, qui reçoivent des proches aidant.e.s, principalement des femmes, souvent invisibles et qui rencontrent des difficultés particulières les rendant souvent vulnérables. Les personnes proches aidants assurent volontairement des soins, des services ou de l’accompagnement, sans rémunération, à une personnes de leur entourage ayant une ou des incapacités temporaires ou permanentes (accident, handicap, maladie, vieillissement…) et pour laquelle elles ont un lien affectif.

Ce projet vise à repérer ces proches aidant.e.s et favoriser leur insertion sociale et professionnelle à travers un accompagnement personnalisé tenant compte de la situation globale de chaque proche aidant.e et de sa ou son proche.

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  • Le CCAS d’Amiens

Au moins 17 % des Amiénois soit 22 500 personnes, se trouvent en situation d’ « illectronisme ». La fracture numérique est un véritable problème social. Le plan Action publique 2022, porté par l’Etat, vise la dématérialisation de 100 % de services publics d’ici 2 ans. Il est nécessaire d’accompagner les agents et usagers dans cette inévitable transformation publique.

Le CCAS veut donc favoriser l’inclusion numérique de 1000 Amiénois en difficulté avec les démarches administratives et l’éducation des enfants par la mise à disposition de matériel, la formation au numérique (création d’une boite mail, coffre-fort numérique, etc.), l’adaptation des outils (bornes, traducteurs en ligne, coffre-fort numérique, questionnaire en ligne, …) et l’accompagnement dans l’usage du numérique (cyber sécurité, mots de passe, droit à l’image…).

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  • Le relais de Montans

Le chantier d’insertion du relais de Montans a pour vocation l’accueil et l’hébergement notamment d’urgence, et le soutien ou l’accompagnement social vers le logement autonome, l’insertion socioprofessionnelle et la formation des salarié.e.s en insertion.

Aujourd’hui, le relais de Montans veut développer une nouvelle activité de maraichage biologique dans le cadre d’un Jardin de Cocagne. L’objectif est de recruter des personnes en situation précaire et de leur donner l’occasion de se reconstruire aux plans personnel et professionnel en contribuant à la production de légumes bio. Cela permettra également de lutter contre l’exclusion et la précarité, mettre en place une économie solidaire et responsable et respecter l’environnement.

L’objectif en ce qui concerne les consomm’acteurs de ces paniers biologiques, répartis dans les villes du Tarn autour de Montans (Albi, Gaillac, Lavaur, Graulhet, St Sulpice…) est de leur faire intégrer un réseau d’adhérents motivés au circuit court et à l’insertion des personnes en difficulté.

 

 

  • L’association Hermione La Fayette

L’association Hermione La Fayette, qui possède la frégate l’Hermione, reconstitution à l’identique du navire de 1780 de La Fayette, veut développer en plus des actions de formation/insertion, diffuser ses valeurs d’entraide et de solidarité et elle s’inscrit dans une démarche de respect des océans qu’elle sillonne. A ce titre, autour du support qu’est l’Hermione, son site et son esprit d’équipage et avec l’appui du CFA de la Chambre des métiers de Lagord (17), l’association va proposer « Hermione Académie » une formation courte pour des jeunes décrocheurs, ayant un diplôme de niveau CAP ou Bac Pro qui n’auraient pas trouvé d’entreprise ou de formation pour les accueillir à cause de la crise sanitaire.

Les modalités de la formation seront diverses, car elle sera d’abord théorique tout en évitant de se rapprocher de la formation « classique » que ces jeunes ont peu appréciée, puis dans le CFA pour développer les compétences métiers et travailler sur leur projet professionnel. Enfin, la formation se terminera sur un chantier maritime à la fois touristique, maritime et de formation.

 

L’intérêt de cette formation est double, car elle est un atout à la fois pour les jeunes et pour les entreprises qui les accueilleront une fois formés. Pour le jeune, cette formation est destinée à l’amener progressivement et en confiance vers l’emploi ou vers la poursuite d’un cursus de formation davantage défini, en donnant un sens à son parcours, son action, son futur métier. Pour la future entreprise employeuse, cette formation permet en leur sein l’insertion de jeunes qui auront maintenu leurs compétences, acquis de nouvelles compétences métiers et comportementales (règles de sécurité, posture, travail en équipe, règles de vie…) et qui donc seront encore mieux préparés à intégrer une entreprise

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  • each One

Depuis 2015, each One offre aux personnes réfugiées, souvent déjà diplômées dans leur pays d’origine, des programmes intensifs, gratuits et certifiants, dans les grandes écoles et universités, où ils sont accompagnés par des étudiants et bénévoles durant leur parcours. Mis en place au sein de 12 établissements partenaires, le programme tremplin a déjà permis à 1 200 personnes réfugiées de reprendre un emploi ou une formation sans déclassement en France.

Le projet vise à étendre le programme tremplin à la ville de Toulouse, dans l’école de l’isdaT (institut supérieur des arts de Toulouse). Avec la mobilisation de 150 bénévoles locaux, le projet permettra l’accompagnement de 45 personnes réparties sur 2 promotions, le programme tremplin se déroulant sur 12 semaines.

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